Ce que ressent vraiment une personne évitante pendant la phase de silence après une rupture
- myriam09692
- 12 avr.
- 2 min de lecture
Après une rupture, de nombreuses personnes à attachement anxieux se retrouvent complètement déboussolées face au silence glacial de leur partenaire évitant. Elles se demandent : "Est-ce qu’il ou elle s’en fiche vraiment ?", "Pourquoi ne montre-t-il ou elle aucune émotion ?"
Dans cet article, on explore en profondeur ce qui se passe réellement dans la tête et le cœur d’une personne évitante pendant la période de silence post-rupture. Car derrière l’apparente indifférence se cache souvent une réalité bien plus complexe.
1. Un soulagement initial — mais pas par absence d’amour
Le premier sentiment que ressent souvent une personne évitante après une rupture, c’est un soulagement. Non pas parce qu’elle ne vous a jamais aimé, mais parce qu’elle échappe enfin à une pression émotionnelle devenue trop intense à gérer.
Beaucoup d’évitants ont “quitté” la relation bien avant la séparation officielle. Quand le silence commence, ils ont souvent déjà pris de la distance sur le plan émotionnel.
2. Une phase de désactivation émotionnelle
Après le soulagement vient une phase de coupure émotionnelle. Pour beaucoup d’évitants, l’intensité affective a toujours été perçue comme menaçante. Ce sont des personnes qui ont appris très tôt à réprimer leurs émotions, souvent pour se protéger.
Ils fuient les émotions fortes par tous les moyens : surinvestissement professionnel, sorties, sport excessif, rencontres sans lendemain… Tout est bon pour éviter de ressentir. Ils peuvent même commencer à noircir votre image pour mieux justifier la rupture.
3. Ils ressentent… mais différemment
L’évitant ressent des émotions, mais il ou elle les reprime. Il ou elle ne les verbalise pas, et préfère éviter toute confrontation émotionnelle. C’est un mécanisme de protection, pas un manque d’attachement.
Ce silence ne signifie donc pas une indifférence. C’est une stratégie pour ne pas être submergé.
4. Puis vient la nostalgie
Avec le temps, les émotions refoulées refont souvent surface. L’évitant peut alors ressentir une certaine nostalgie, voire une envie de reprendre contact. Mais cela dépend de nombreux facteurs : son histoire, sa capacité à affronter ses émotions, et le degré de sécurité qu’il ou elle perçoit dans cette reprise de contact.
5. Que faire si vous êtes dans l’attente ?
Si vous êtes de l’autre côté du silence, rappelez-vous :
Une personne évitante n’est pas insensible, elle est défendue.
Le forcer à revenir ne fera qu’accentuer son besoin de fuir.
La meilleure chose à faire : vous remettre au centre, vous recentrer sur vous.
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